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La robe

« Dans l’universel renouveau, rajeunissement de la chair et de la feuille, de la fleur et de l’herbe, rien ne l’intéressait — que la robe, et la robe seule.

Ce qu’il pouvait y avoir dedans, quelle nuance et quel grain de peau ; quels seins et de quelle forme, le calice ou la coupe, hauts ou bas, unis ou frères ennemis ; quelles épaules et si elles étaient doucement tombantes ; quels reins, quelles jambes : tout cela n’occupait pas un instant son imagination. Il lui suffisait que la robe fût nouvelle, bien faite et bien portée. Qu’elle pût, artificieusement, voiler de graves défauts corporels, c’était la dernière de ses craintes et le dernier de ses soucis. »