Mon libraire a tout compris
Il existe encore des quartiers dans lesquels des librairies sont établies.
Être libraire indépendant, « c’est une liberté totale, c’est une force : on peut commander n’importe quel livre à toutes les petites maisons d’édition. Et je suis attaché à ce côté épicier du coin », annonce Damjan Petrovic, 34 ans. Ancien employé de l’auguste maison Gueugnon-Fouché, il l’a rebaptisée « L’imaginaire » voici cinq ans mais en en conservant le caractère généraliste. […] Depuis six mois, « L’Imaginaire » écoule du stock sur la toile. Son gérant a recours à des sites marchands, de type Amazon. « Et je vends dans le monde entier : aux Etats-Unis, au Japon, en Amérique latine et même en… Région parisienne ! » Cela exige, en contrepartie « de cette vitrine internationale, un très artisanal travail d’expédition ».